L’histoire de l’orphelinat Divine Providence commence bien avant l’accueil du premier enfant. Elle naît d’un appel spirituel profond ressenti par Mme Wanzie Irène Bi, fondatrice et responsable. Pendant plusieurs jours, elle sentait en elle « un feu qui brûlait ». Une nuit, elle fit un songe : une femme lui tendait des couches de bébé à laver. Ne comprenant pas encore la portée de cette vision, elle chercha conseil et eu la confirmation de sa vocation auprès des enfants.

Soutenue par cette confirmation, elle organisa une messe d’action de grâce. Elle ouvrit alors l’orphelinat… sans aucun enfant. Chaque jour, elle priait, demandant : « Seigneur, où sont les enfants ? »
Puis, comme une réponse directe, les enfants commencèrent à arriver de partout. Elle engagea immédiatement les démarches pour légaliser l’établissement : un mois plus tard, tous les documents officiels étaient délivrés, y compris ceux des affaires sociales. Aujourd’hui, l’orphelinat est reconnu et approuvé par le Ministère. 

La vie quotidienne du centre repose uniquement sur les œuvres caritatives et la grâce de Dieu, manifestée à travers la générosité des âmes de bonne volonté. L’histoire de l’établissement est marquée par des moments forts, comme celui où la propriétaire de la maison, touchée par le geste des enfants qui avaient chanté pour elle, dit en pleurant à maman irène qu'elle ne paierait plus de loyer.
Depuis ce jour, l’orphelinat y vit sans payer de loyer: un témoignage supplémentaire de la Providence divine. 

Les enfants accueillis arrivent souvent dans une grande vulnérabilité, parfois très jeunes, entre 0 et 2 ans, et grandissent dans ce foyer de foi, d’amour et d’espérance. L’orphelinat ne se limite pas à offrir un toit : il bâtit une famille.

Ainsi se résume l’orphelinat Divine Providence : un refuge né d’une vision, porté par la foi, et soutenu par la solidarité humaine.